15 décembre 2010
Ma beauté...
...Le temps passe si vite. Je me force à penser qu'il n'est encore qu'un bébé. Je m'efforce de le croire. Mais chaque matin, chaque journée passée à ses côtés me laisse déjà une impression de fuite. Et à chaque coucher, avant de fermer les yeux, mes poings serrés tout comme les siens je l'imagine, tout me laisse une sensation de course contre le temps. Une sensation de perdition. Un angoissant sentiment qu'un jour je perdrais tout cela. Je les perdrais tous les trois. Que tout s'éteindra.
C'est pourquoi souvent je pleure. Quand je vois ses cheveux comme des algues dans le bain, quand je sens son nez souffler dans mon cou, quand simplement je vois les mouvements, j'entends ses bruits. Alors souvent je pleure quand je vis.
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